On ne sait pas comment ça a commencé
We don’t know how it started (2015)
Une exposition pour les petits et les grands
Cette exposition réalisée en duo reprend le nom d’une installation présentée en scène 5.
Elle a été conçue pour la galerie d’art contemporain d’Auvers-sur-Oise en 2018 ; avec la participation des élèves du collège Daubigny ; avec le soutien de la ville d’Auvers-sur-Oise et du Conseil département du Val d’Oise.
L’exposition se décline en 5 scènes, combinant nos travaux individuels et collaboratifs.
Scène 1 : Croire en ses rêves (entre-deux)
Plus d’informations sur ce dispositif participatif
Une situation interactive confronte des imaginaires enfantins et adultes au sein de trois espaces liés ; celui des adultes, conçu à partir d’une revue de presse visuelle de la publication Courrier international (en haut), celui des enfants qui regroupe des objets et des images associés à leur univers (en bas), et un espace intermédiaire, un entre-deux que les visiteurs s’approprient à l’aide de textes et de dessins muraux.
Scène 2 : Tout l’univers recyclé
Plus d’informations sur ce dispositif participatif
Des encyclopédies et des bandes dessinées abandonnées sont broyées et transformées pour obtenir une nouvelle matière première. On peut y voir deux préoccupations actuelles, d’un côté la révolution numérique qui met au second plan l’écrit imprimé et sa culture associée, de l’autre la prise de conscience collective d’un bouleversement environnemental sans précédent. La scénographie s’organise autour de travaux réalisés avec les élèves éco-délégués du collège Daubigny lors de l’année scolaire 2017-18, dans le cadre d’un atelier artistique associé à un projet de familiarisation avec la notion de développement durable.
> Scène 2 : vues de l’installation Tout l’univers recyclé
> Scène 2 : Des élèves du collège Daubigny viennent présenter leurs travaux
Scène 3 : Algorithme en résonance
Plus d’informations sur ce dispositif participatif
En 1936 le mathématicien Alan Turing invente le principe d’une machine à calculer programmable universelle. Depuis, la pensée technicienne s’évertue à transformer notre monde en données calculables et, depuis les années 60, sous la forme d’intelligences artificielles. L’art, et plus généralement la créativité humaine, sont-ils pas calculables hormis quelques processus répétitifs ? D’où cet algorithme critique, constitué d’une multitude de pensées à la fois dispersées et associées par des instructions, qui parodie le phantasme d’une machine sensée reproduire l’humain.
Scène 4 : Pêle-mêle
Les travaux de notre atelier-quotidien, dont l’ensemble témoigne du lieu où les idées apparaissent, ruminées par les processus expressifs, pour former un espace où essais, tentatives et discussions s’entremêlent.
Scène 5 : On ne sais pas comment ça a commencé (cette installation donne le nom à l’exposition)
Plus d’informations sur ce dispositif
Le plastique protège les plantes du froid tout en laissant passer la lumière, mais peut favoriser le développement des champignons et de moisissures et provoquer la destruction de la plante. Ce télescopage entre un artifice humain, le matériau plastique, pratique mais devenu encombrant, et le vivant végétal, symbolise une situation marquée par des inquiétudes multiples ; que celles-ci concernent les gens et leur alimentation, les modifications climatiques ou encore la constitution de l’Anthropocène, nouvelle strate géologique saturée de plastique.
Publication réalisée à cette occasion
À l’occasion de cette exposition nous avons édité le livre d’artiste Patricia d’Isola & Christophe Le François, 1998-2018 avec des contributions de nos ami-es. Voir l’article.
Autres informations
Photographies : patricia d’isola et christophe le françois
La gazette du Val d’Oise a consacré sur son site un article à cette exposition.
Télécharger l’article :

