Récits

Récits d’Attia Bousbaa








Attia Bousbaa achète un ordinateur : All in the box

Écoute, je décide d’acheter un Mac, je choisis le One Box ou comme dirait le gros
all in a box !... je vais avec ma carte à Fnac Forum et j’achète. Je ne demande pas de livraison
je trimbale le tout dans ma Fiat Uno et je demande au gros de m’accorder une heure pour l’installation.
Il arrive un samedi matin à dix heures on déballe tout et on commence à installer le Mac...
première surprise : pas de Modem je téléphone à Fnac Forum je demande le chef de rayon aucun
problème : apportez votre Mac je vous ferai un échange standard nous voilà à tout remettre en paquet
et la galère à arriver en voiture jusqu’à Fnac dégringoler le tout jusqu’au service après-vente convoquer
le chef de rayon (j’ai dit au gros de parler à ma place car je risque d’exploser)... et ma petite Fiat devant
le commissariat premier problème.

OK pour échange standard mais il faut aller le chercher à Fnac Montparnasse mais surtout il faut
apporter votre Mac (sans modem) avec vous ! Première petite scène de ma part mais le chef de rayon
cool m’a dit je vais vous aider à l’amener jusqu’à la voiture et je vais prévenir le chef de rayon à
Montparnasse de préparer l’échange...

Je laisse le gros sur le trottoir de la rue de Rennes avec le Mac je vais garer ma Fiat je reviens
l’aider à descendre les 50 kilos jusqu’au sous-sol service après-vente évidemment personne n’était au courant
d’un échange le chef de rayon est allé déjeuner assez tôt il était midi et le vendeur a commencé à nous raconter
des salades qu’il ne peut rien faire et là je vois le gros qui était censé parler calmement à ma place EXPLOSER...
le vendeur terrorisé bafouille quelque chose disparaît et revient avec un autre Mac (en attendant j’avais jeté ma carte
Fnac avec trois cumuls d’achat à la figure du responsable de l’étage)...

Nous revoilà de retour à tout déballer et installer à réintégrer mon travail ancien sur le disque dur...
et une nouvelle surprise : LE LECTEUR CD-ROM N’A JAMAIS VOULU S’OUVRIR.
On passe une demi-heure avec un vendeur au téléphone non il n’y a pas de manoeuvre spéciale
à faire juste le bouton pour l’ouvrir... je demande le chef de rayon je connais par coeur
son numéro : 40 41 40 28... toujours cool lui, DEUXIEME ECHANGE STANDARD !
mais toujours à Fnac Montparnasse et toujours à rapporter le Mac... j’ai dit écoutez il est déjà 16 heures samedi,
demain vous êtes fermé et moi je pars au début de la semaine prochaine à New York avec... FNAC VOYAGE !
Un bon (con de) client de la Fnac que je suis mais JE VEUX QU’A MON RETOUR VOUS M’ENVOYEZ
UN TECHNICIEN AVEC UN ONE BOX QUI MARCHE ET QUE VOUS RECUPERIEZ LA MERDE
QUE VOUS M’AVEZ VENDUE... toujours cool il m’a dit je vous le promets le gros a perdu sa journée
et moi j’étais épuisé mais bon j’essaierai d’oublier ça à N.Y.

Mac 2 LE RETOUR :

Je rentre de N.Y. et j’appelle le chef de rayon je lui rappelle sa promesse toujours cool mais il me dit
qu’il ne peut le faire sous 48h selon mon ultimatum je lui dis que mon ultimatum n’est pas de 48h
mais de 24h là il n’est plus du tout cool il commence à me baratiner et à m’envoyer chier je raccroche
et je me précipite à Fnac Forum j’ignore le rayon micro et le chef de rayon et je m’adresse à la Sécurité :
ou vous faites descendre des étages LE DIRECTEUR ou je démolis tout le rayon quitte à passer six mois à
Fresnes très aimables ils m’offrent le café et me font attendre quelques minutes plus tard une superbe jeune
femme descend je lui raconte le cauchemar de mon MAC (qui a duré du 17/10 au 30/10)... D’un coup je vois
le chef de rayon courir vers moi essoufflé ça y est pour votre ultimatum livraison demain à 11h30 avec
un technicien qui récupèrera l’autre MAC... pas trop tôt avec le gros on vide le disque dur et on l’appelle FNAC DE MERDE.

LE LENDEMAIN A 11H35 JE TELEPHONE AU CHEF DE RAYON mais le technicien arrive décomposé...
il s’était trompé de station de métro. La prochaine fois je te raconterai comment pour une cigarette en vol
non-fumeur à mon retour de N.Y. j’étais arrêté par la police et l’armée british.



Coquilles Saint-Jacques à l’aneth
Pour 4 personnes.

Faire revenir un oignon coupé dans de l’huile d’olive
ajouter 200 grammes de viande hachée
mélanger et faire sauter le tout
faire cuire et ajouter une partie de l’aneth et une goutte de pastis
et de la crème fraîche afin d’obtenir une soupe de l’ensemble.

Faire sauter les coquilles Saint-Jacques avec la deuxième partie de l’aneth
servir les coquilles sur la soupe de viande hachée et d’aneth

Comme les coquilles c’est pas donné on peut garnir la recette avec
des pleurotes bien sautées.


















Attia va à NY :

Je suis toujours si fier et si heureux de recevoir de la FNAC la revue CONTACT
et surtout le supplément OFFRES SPÉCIALES ADHÉRENTS parmi lesquelles
en dehors du hi-fi, télé et autres micro un voyages à New York. Je téléphone à Haki pour l
ui demander s’il veut profiter de ce forfait de cinq jours-quatres nuits à N.Y. Il me dit go pour N.Y.
Je téléphone à FNAC voyages pour réserver et tombe sur une certaine Marine, très aimable,
qui me dit que ça allait être très bien, que c’était bien conçu ( tu parles ) et que j’allais être content.
Je réserve et je paye.

Paris-Roissy première surprise Fnac(h)ienne ! vol non directe, escale à Londres,
poireautage 2 heures chez les British ( mon cauchemar ), 2 heures de moins à N.Y. va.
On fait la queue pour le vol Londres-N.Y. et ..2e surprise .. vol EXCLUSIVEMENT NON-FUMEURS,
pourtant Marine m’avait assuré que, comme je l’ai demandé, on était chez les fumeurs. Mais bon,
allons-y, on s’écrase et fumant une petite cigarette dans les chiottes ( qui puaient la cigarette ),
en dépit des détecteurs de fumée !

On visite N.Y. comme des dératés, de fatigue et décalage horaires et retour.
Départ : grosse surprise, l’enculé raciste qui devait venir nous chercher à l’hôtel
ne s’est jamais montré ! ( ah, Fnac voyages bien conçus ). Je cours vers un distributeur
et je tire cent dollars, over-budget, et on attrape un cab. Comme par hasard, c’était le 50e anniversaire
de l’ONU et la ville est assiégé, police, armée, touristes et TOUS LES CHEFS D’ÉTAT
DU MONDE ENTIER ( d’ailleurs Haki a rencontré Bill Clinton dans la journée du côte du 1st av. )
sauf Saddam Hussain et Kadafi ! ON arrive quand-même à l’aéroport et encore une petite surprise :
vol-fumeur mais .. plus de place .. ah Marine.. We put you in non-smoking section, but you can
go and smoke in the smoking section. O.K. Une des raison pour lesquelles je ne voyagerai plus
jamais avec British Air Ways c’est cette manie de te foutre la bouffe et le film en même temps, comme ça,
tu ne vois pas ce que tu manges et tu ne manges pas ce que tu vois. Pourtant, on avait le privilège
d’une avant-première de Mission : Impossible. Et c’était une mission impossible de regarder le film
sur des postes de télé mal situés, ça m’a valu un torticolis. Après, le double scotsh, le repas et le vin,
j’ai dit à Haki d’aller chez les fumeurs pour sa première cigarettes, il revient bredouille : on m’a envoyé chier ..
me dit-il, ils lui ont fait comprendre que ce n’était pas possible. Mais comme son Anglais n’était pas parfait,
j’ai pensé qu’il avait mal compris, mais il revient 4 fois bredouille(S).. je lui dit, assois-toi, je vais utiliser
les moyens Bousbaaiens. Je sors ma cigarette, je l’allume, et je commence à la déguster chez les NON-FUMEURS.

Une hôtesse lilliputienne se précipite sur moi : Monsieur c’est interdit de fumer. Mais voyons .. j’ai dit, écoutez,
cette cigarette on va la fumer et on va dormir, on est allé quatre fois la fumer chez les fumeurs, vos collègues
ont refusé, allez me chercher le chef de cabine. Tout d’un coup je vois se précipiter sur moi une sorte de
Michel Serrault dans la Cage aux folles, en plus croque-mort, avec un verre d’eau à la main. J’ai réceptionné
l’eau pour la boire, mais le croque-mort me criait : éteignez votre cigarette dans le verre. Parce qu’il n’y avaient
pas de cendriers en non-fumeurs. Je lui dit, écoutez, cette cigarette, je vais la fumer, vous pouvez appeler les flics,
le commandant de bord, ou même me flinguer. Il me dit : vous, vous allez avoir des problèmes.
Et il criait auprès des passagers, qui renflaient déjà : vous êtes témoins, il fume ici, c’est dangereux !
mais ils dorment tous. Et le croque-Serrault de disparaître. Et moi de finir ma cigarette avec Haki et de dormir.

Je me réveille à peine que le croque-Michels nous aborde : Messieurs, si ça vous fait plaisir, vous pouvez
me suivre fumer chez les fumeurs. Les ordures. Ils y avaient quatre sièges libres, mais les hôtesses avaient
déposé leurs sacs à mains, qu’elles ne voulaient pas déranger. On fume quelques cigarettes pour attraper le
temps perdu et on retourne à nos sièges et nous voilà à Londres, escale et trente six contrôles.
La trouille des bombes. J’étais le dernier à entrer dans l’avion, quand j’entends dernière moi une voix qui
demande au personnel : Can you page Attia Bousbaa, please ? but, of course. Je me retourne et je vois
deux King-kongs british, un homme et une femme. J’ai dit it’s me, what’s happening ?. Can you follow us, Sir ?.
Haki ressort de l’avion, mais ils lui balancent : You stay inside, Sir. Je les suis et ils me font comprendre
qu’un certain croque-mort les a prévenus que j’ai fumé dans le vol N.Y.-Londres et menacé de fumer
dans le vol Londres-Paris. Je leur avoue mon forfait mais en précisant le refus de nous laisser fumer
chez les fumeurs et j’affirme que je n’ai jamais menacé de fumer sur ce vol. Au début assez aimables,
ils durcissent le ton une fois ils sont joints par un vrai régiment. Ça commence à gueuler, mais la grosse
fliquette essaie de calmer le jeu. Le gros King-King finit par se calmer de me dire : je vais demander au
commandant de bord s’il veut bien vous amener à Paris. Je lui dit, pourquoi vous ne lui demandez pas
de me rembourser mon billet British Air Ways, j’aimerais rentrer avec Air France ! c’était une plaisanterie,
mais il n’avait pas l’air d’apprécier. Il revient ; bon, retournez à votre siège, le pilote est bien gentil.
Je gagne l’avion qui m’attendait, et les gueules des passagers, paniqués à l’idée d’un super terroriste
arrêté sur leur vol. Si jamais je retrouve le croque-mort dans un aéroport ou sur un vol, je ne sais
pas ce que je ferai. Je ne sait pas non plus si je suis sur une liste noire à British Air Ways,
mais moi plus jamais ça avec eux.

La prochaine fois je vous raconterai comment j’ai failli me faire
étriper par les agents de la SNCF sur la ligne Bruxelles-Paris.